Chambre 13 : Mikael Smenn

Mikael entra dans sa chambre, à bout de force. Il avait cavalé toute la journée, s'était embrouillé avec une amie, et surtout, avec une organisation qui voulait la tuer elle et lui dont il ignorait tout.
Il jeta sa veste qui alla voltiger sur l'accoudoir d'un fauteuil alors que le jeune homme se dirigeait vers la salle de bain. La, il prit une douche glaciale à cause de la température intenable au dehors.
Il revint dans sa chambre habillé, les boutons de sa chemise encore ouverts et se laissa tombé sur son lit, poussant un long soupir.
Sultane vint sauter sur lui et lui lécha le visage en poussant de petit grognement accueillants. il sourit.

- ça valait bien la peine que je me lave, sale bête !

En disant cela, il éclata de rire et attira la chienne vers lui, celle ci ne se fit pas prier et grimpa sur le lit, sautant dans tout les sens.
Mikael la caressa et la calma, alors qu'il entendait son portable sonner. Il hésita avant de décrocher, d'autant plus que c'était son portable professionel. Ce devait être un client qui venait se plaindre, ou Mike qui lui disait qu'il avait un nouveau boulot.
Il soupira et attrapa son portable à contre-coeur. Numéros masqué. Mika commença à se poser quelques questions et jeta un regard d'analyse glacial autour de lui. Au premier coup d'oeil, il n'y avait aucune caméras et aucun micros.

Il décorcha.

- M.Caliente, j'écoute ?

Il préféra ne pas révéler son identitée, dans le doute.

Ce fût lorsque le Docteur entra dans sa chambre pour lui donner congé que Sélène comprit que quelque chose n'allait pas. Alors que l'on disait son état si critique, elle était miraculeusement en état de sortir.

Dans l'autobus, pendant le trajet du retour, elle ne cessait de se gratter l'arrière du cou. La peau était rouge et irrité, comme lors d'une réaction allergique.

Quand on la déposa devant les porte du Ranch, la jeune femme ressentit un malaise. La tête lui tournait et elle voyait des points noirs. Avec peine, elle traversa l'établissement jusqu'à la chambre de Mikael.

Une fois devant la porte, elle posa sa tête contre le mur pour se reposer. C'est alors qu'elle remarqua que Mikael était au téléphone. Du moins, elle l'entendit. Elle décida donc d'attendre un peu pour ne pas le déranger.

Sélène frappa trois petits coups à la porte. Après un moment, comme personne ne semblait venir, elle frappa à nouveau.

- Mikael, c'est Sélène. Ouvres c'est urgent .

Elle sautait presque sur place, prête à bondir par l'embrasure aussitôt la porte ouverte. Elle replaça rapidement ses cheveux et ses vêtements, avant de se mettre à fixer la porte.

Soudain, la sensation de picotement repris dans sa nuque. La jeune femme se remit à se gratter comme une folle, igniorant la douleur.

Elle entra dans la chambre en coup de vent, manquant de projeter le jeune homme au sol.

- Y'a quelque chose de pas clair qui se trame.

Tout en se ravageant le cou de ses ongles, elle poursuivit.

- Je ne me rapelle plus de ce que j'ai fais après ton départ. La dernière chose qui me vient en tête est le couloir de l'étage. Après ça, tout est noir. Quand j'ai ouvert les yeux, j'étais allongée sur mon lit. Pourtant, je n'ai pas souvenir de m'être couché. En plus, deux minutes après que je me sois réveillé, le Dr Flintcher est venut et m'a donné congé, ce qui n'était pas censé se produire avant deux jours. Et puis je vois trouble, et ma nuque me démanger terriblement !

Sélène avait tout déballé dans un temps record.

- C'était peut-être pas si parano que ça de penser que le mal est partout...

Mikael haussa les sourcils.

- Desfois, ça sert. Montre voir ta nuque...

Il s'approcha de la jeune femme et écarta la zone rouge à cause des griffures de la jeune femme. Il semblait y avoir un petit point blanc, comme si quelque chose l'avait piquée ou recousue. Il attrapa des lunettes qu'il y avait non loin de la et les enfila. Des lunettes à monture noires qui faisait ultra loupe. En effet, quelque chose de louche avait été fait à cet endroit. Il retirer les lunnettes et alla les poser sur son bureau.

- En effet, il y a un truc qui cloche. Tu as une trace blanche. Comme si on t'avais piquée ou recousue ... Tu ne te souviens pas avoir bu ou manger quelque chose, avant ?

Elle secoua négativement la tête, quand soudain, l'image du Docteur Flintcher, seringue à la main, lui revient.

- Une seringue...

Elle observa Mikael d'un air grave.

- C'est encore flou mais, il me semble avoir vût le Docteur Flintcher venir vers moi avec une seringue...Tu crois qu'il aurait pût m'injecter une sorte de poison ou, un truc du genre ?

Cette idée la terrifia. Ils ignioraient ce qui lui avait été injecté, tout comme ses effets.

Mikael secoua la tête.

- cette cicatrice est plus grosse qu'une seringue. Elle ressemble plutôt à un point de suture, ou...

Il ne voulait pas inquiéter la jeune femme, mais mieux valait tout lui dire.

- Ou une 'mini opération' chirurgicale ...

Ses yeux s'agrandirent.

- Une...Une mini-opération ? Mais pourquoi ?

Toutes sortes de scénarios se glissèrent vicieusement dans son esprit ; On lui avait implanté un bombe qui allait exploser dans vingt-quatre heures, ou alors une puce, qui permettait de la retracer à tout moment.

Son visage devint soudain livide, comme si tout le sang qui s'y trouvait avait disparût. Elle posa une main sur sa bouche et sortit son couteau de sa poche.

- Enlèves-moi ce truc, peu importe ce que c'est !, dit t-elle en tendant l'arme vers Mikael, le regard grave.

Mikael, surpris, pris l'arme et la posa sur le bureau.

- Je peux me transformer en chirurgien, mais pas en boucher...

Parfois, c'est ce qu'il faisait, mais bref.

- et inutile de t'inquiéter comme cela! c'est suremment une puce, ou un micro...

Ce cas la serait plus embetant que l'autre, sachant qu'ils entendraient tout se qu'ils se diraient. Il serait contraint de l'enlever. Tandis que si c'était une puce, cela pouvait se retourner contre son envoyeur.

- et dans ce cas la, c'est plus embetant...

Ah oui, une puce ou un micro, y'a rien là ! Je serai juste suivit dans mes déplacements 24 heures sur 24.

Elle prit le couteau.

- Et puis je ne te demande pas la Lune, juste de me retirer cette merde au plus vite, ou alors je le ferai moi-même.

Sélène ne pouvait vivre avec l'idée qu'une personne la suivait dans ses moindres mouvements, chacune de ses sorties ou escapades enregistré par une espèce de GPS.

Mikael roula des yeux.

- Tu veux vraiment que je te charcute ? Si tu veux, on s'arrange pour que ce truc ne soit plus sur ton cou à partir de 1 heure du mat'.

Il reprit doucement le couteau des mains de la jeune femme.

- Seulement, si tu fais ça à la barbare, ils le sauront, et ils auront vite fait de te retrouver. Avec ou sans puce.

Il l'interrogea du regard.

Elle soupira en plaquant ses mains sur son visage.

- J'en aie marre de tout ça, j'en aie marre...

La jeune femme fit lentement glisser sa main contre son visage. Ce n'était pas le temps de paniquer, elle devait conserver son calme. Elle observa Mikael.

- Est-ce que je peux avoir un verre d'eau s'il te plaît ? Comme je suis sortis avant le petit déjeuner, je n'ai pas pût piquer de boîtes de jus de fruits.

Avec l'adrénaline du moment, Sélène en avait presque oublié qu'elle avait soif.

Elle le remercia et prit une gorgée d'eau. Toutefois, quand il mentionna le MI6, le liquide se coinca dans sa gorge, et elle eût toute la misère du monde à le faire passer.

- Au MI6 ? C'est pas un peu...extrême ? Je veux dire, un peu de calmant, une petite piqure, un coup de scalpel et c'est finis ! Pourquoi faudrait t-il aller au MI6 ?

* Il ne doit pas être si loins que ça ce foutut bidule...Je l'espère...*

Sélène passa une main nerveuse dans ses cheveux. Elle faisait confiance à Mikael, mais cette idée la laissait un peu inquiète.

Il sourit

- Ce n'est pas toi qui disais que c'était une situation extrême ? Et puis, c'est l'affaire d'une nuit, alors ...

Il se passa une main dans les cheveux.

- Au moins, on éviterais tout les risques que tu es en train de te retourner dans la tête, et on courerait aucun danger...

Il déplia son portable.

- En plus, il faut que j'y retourne, apparemment, quelque chose cloche, il faut que je règle ça.

Il interrogea la jeune femme du regard.

Elle lui tira la langue et porta son doigt jusqu'au front du jeune homme.

- J'igniore peut-être ce qui se déroule là-dedans Mikael Smenn, mais je sais que tu ris de ma gueule en ce moment, et laisses-moi te dire que c'est pas du tout marrant !

Sélène termina son verre d'eau et finit par céder.

- Si c'est vraiment nécessaire, je suis prête à y aller. Mais dis-moi tout de suite, est-ce que je vais devoir faire le trajet les yeux bandés avec des bouchons dans les oreilles XD ? Parce que si, je souhaiterais peut-être revenir sur ma décision.

Mikael sourit et aqcuiesca.

- effectivement, il n'y a que pour moi que c'est marrant...

Il secoua ensuite la tête.

- Bien sur que non, tu dois juste subir une anésthésie générale et venir la bas sur un brancard.

Il haussa les sourcils.

- Je sais que ça gène parfois un peu les gens, c'est ton cas ?

Il sourit intérieurment. Pour une fois qu'il pouvait faire marcher la jeune femme.

Elle ouvrit de grands yeux étonnés, mais reprit rapidement son calme.

- Euh...Non, non voyons, qu'est-ce que tu crois ? (Rire nerveux )

La jeune femme se mordit la lèvre. Il y avait toujours bien une limite à ce que ses pauvres nerds pouvaient endurer !

Sélène termina son verre d'eau et le posa d'une main tremblotante sur le comptoir.

Mikael soupira.

- Bon, allez, j'arrête de déconner, voila ce qui va se passer.

Il s'assit sur le rebord de son lit en désignant un fauteuil en osier à la jeune femme.

- Il faut y aller une nuit, sans quoi on me collerait une tonne de travail que je serais obligé de faire sur place, je ne pourrais donc pas m'occuper de ton cou. Tu dois juste signer une missive ou tu promettras de ne rien dévoiler. Si tu ne respecte pas cette règle,..

Il laissa un suspens, hésitant à dire la sentence.

- moi ou n'importe quel autre agent du MI6 aurons le droit de te pister et de te tuer pour éviter que tu ne révèle le secret. Je sais, c'est spécial, mais je te fais confiance pour ce qui est de garder le secret.

Il s'arrêta un instant, réfléchissant à ce qu'ils devaient faire en arrivant la bas.

- Bah, de toute façon, c'est pas bien méchant. On va direct à l'hopital du MI6, je t'enlève ça, et on reviens ici ...

A vrai dire, lui n'avait pas très envie d'y retourner. La bas, il retrouvait les missions, ses agents, ses hommes ... Il re plongerait dans cette ambiance qu'(il avait réussi à quitter en venant ici.

La jeune femme, bien qu'un peu troublée par ces mesures sévères, lui fit comprendre son consentement par un hochement de tête. Elle accepta le siège que l'on lui offrit et s'y assit, jambes croisées.

- Tu as probablement raison...

Soudain, une idée lui vint à la tête. Un peu sogronue, mais qui, toutefois, n'était pas impossible.

- Mikael, si le truc que j'ai dans le cou est un émetteur, ou bien une caméra...Ce n'est pas un peu risqué ? Je suis sûr que les mesures de sécurité de l'agence sont des plus technologiques mais, quand même.

Mikael haussa les épaules.

- Le MI6 est doté de plusieurs brouilleurs. Chaques caméra ou autre micro ou puce sont brouillée et inutilisable lorsqu'on y entre...

Il attrapa une petite serviette en cuir et l'ouvrit.

- et puis, de toute façon, le lieu est difficilement repérable. Il n'est noté nulle part. Bref, risque nul...

Il sortit de sa malette une feuille imprimée et la tendit à la jeune femme.

- Tu as juste à signer ça, c'est le serment que tu ne diras rien à personne.

Elle prit la feuille, la retourna dans tout les sens, des deux côtés, avant de la tendre au dessus d'elle, à la lumière de la lampe. Une fois son inspection terminée, elle sortit un stylo de sa poche et signa sur la ligne prévue à cet effet, avant de redonner le document au jeune homme.

Sélène rangea son stylo et dit d'un ton ironique.

- C'est super ça ! Le premier document officiel que je signe de toute ma vie vise à assurer ma survie !

Un mince sourire fendit ses lèvres. Elle croisa les main et pencha la tête sur le côté.

Mikael eu lui aussi un mince sourire.
Il reprit la feuille, prit son stylo et signa à son tour dans un des coins de la feuille.

- Et bien maintenant, je propose d'y aller tout de suite.

Il regarda sa montre. Il était 22 heure et 30 minutes.

- Si on part maintenant, je suppose qu'on sera de retour ici entre 4 et 6 heures. Tu devines que ce sera une nuit blanche...

Il se leva, tira un des tiroirs de son bureau et en sortit une sorte de patch empli d'une crème blanche et crémeuse.
Il le colla délicatement sur l'épaule de la jeune femme.

- C'est pour l'anésthésie ...